Résultats de l’alerte sociale journées numériques

A la lecture du relevé de conclusion de l’audience le Sgen-CFDT Bretagne note une nette amélioration des conditions de mise en oeuvre de la première journée

Nous avons été entendus de façon très claire concernant les personnels RRUPN (Référents des Usages Pédagogiques du Numérique) des collèges et les modalités d’animation de la première journée:

+Les collègues RRUPN des collèges n’auront pas l’obligation d’animer ces journées sur le numérique.

+L’animation sera systématiquement réalisée par un personnel 1er degré et 2nd degré (dont au moins un formateur ou un IEN/IA-IPR).

Concernant le  temps de travail le Sgen-CFDT Bretagne a porté depuis plus d’un an la demande de banalisation de temps pour les personnels

+Nous saluons le choix du recteur de reconnaître l’investissement des personnels par la banalisation d’une matinée de classe

+Toutefois pour les enseignants de collège le désaccord persiste concernant le temps de formation qui ne doit pas se rajouter au temps de service comme le prévoit le rectorat pour la deuxième journée de formation.

+Enfin, concernant J3, nous interviendrons à nouveau pour que la 1ère moitié corresponde à un demi-journée de pré rentrée et que la 2ème soit mise en place sous forme de banalisation supplémentaire

Ne pas oublier la formation pour les enseignants des cycles 1 et 2

Pour les enseignants des cycles 1 et 2, dans de nombreuses circonscriptions, les  journées des 18 et 19 tiendront plus de la concertation entre collègues que de la formation.

Le choix de former tous les enseignants de l’Académie en même temps, si il permet de banaliser une demi journée se heurte au manque de formateurs disponibles.

Le choix a été fait de privilégier le collège cette année de mise en oeuvre de la réforme. Il n’en demeure pas moins urgent d’accompagner les collègues des cycles 1 et 2 dans la mise en place des nouveaux programmes et des nouvelles pratiques pédagogiques qui vont avec!

Sur le fond, le Sgen-CFDT déplore la confusion entre formation et animation pédagogique. Nous porterons au Ministère comme auprès du rectorat une demande d’augmentation des moyens de la formation continue. Cela doit aller de pair avec une réflexion sur l’intégration de la formation continue au temps de service des enseignants et des personnels en général. Seul moyen d’assurer à la fois le droit à la formation et l’accueil des élèves.

Les revendications portées sur les journées « numérique »