Décret rythmes : pourquoi le Sgen-CFDT a refusé de voter ?

Décret Blanquer sur les rythmes : encore un débat tronqué nationalement, qui rend d'autant plus impérative la concertation locale. Tout cela a poussé le Sgen-CFDT à refuser de voter le décret pour marquer son attachement au dialogue social, dans l'intérêt des personnels.

En 2013 lors de la présentation du Décret Peillon sur les rythmes scolaires au Conseil supérieur de l’Education le Sgen-CFDT s’était abstenu, estimant que:

  • toutes les conditions n’étaient pas réunies pour que les élèves en tirent forcément bénéfice.
  • les personnels devaient recevoir une compensation, le Sgen-CFDT avait proposé que la 24ème heure ne soit pas utilisée en classe entière mais ajoutée aux 108 heures réservées aux aides et à la concertation

Aujourd’hui, c’est à nouveau un débat précipité et tronqué, qui conduit à un quatrième changement en 10 ans. Le Sgen-CFDT a refusé cette fois-ci de se prononcer car :

  • il faut une approche globale des temps de l’enfant au niveau de la journée, de la semaine et de l’année.
  • il faut aussi considérer la journée des enseignants, prendre en compte tous les temps (6 heures de classe, réunions, corrections, préparations, rencontres des partenaires).  Du coup, l’allongement des journées des enseignants ne va -t-il pas nuire à leur qualité de vie au travail ?

 

Lire l’intégralité de l’article sur le site national du Sgen-CFDT ICI

Lire notre déclaration au CTA du 8 juin à ce sujet ICI